Voilà une série télévisée américaine qui a connu son heure de gloire en France dans les années 70 mais dont le succès ne s'est jamais démenti jusqu'à aujourd'hui. 43 épisodes tournés en 1967 par ABS sous la direction de Quinn Martin avec l'inévitable David Vincent joué par Roy Thinnes, acteur né en 1938 à Chicago. Ce pauvre Vincent les a vus atterrir ces extra-terrestres mais ne peut jamais avertir les autorités officielles de la présence de ces êtres qui prennent une apparence humaine et veulent conquérir notre bonne vieille terre ! Et quand ils meurent, ils disparaissent dans un rougeoiment qui laisse peu de traces... La série a été brusquement arrêtée en 1968 et malheureusement, la troisième saison n'aura pas vu le jour. Mais David Vincent est resté dans de nombreuses mémoires et je ne regrette pas d'avoir acheté la collection complète en DVD.
Dans la série "Un jour, un destin", Laurent Delahousse rend hommage à l'imitateur Thierry Le Luron le 9 septembre prochain en deuxième partie de soirée. "Le solitude d'une vie " est l'intitulé de cette émission dans laquelle les amis et proches de l'artiste disparu en novembre 1986 reviendront évoquer le talent et le charme de ce prince de l'imitation. Et pour ma part, j'interviens en prononçant deux phrases !! En tant que biographe, j'avais été invité à enregistrer cette année à Boulogne-Billancourt mais finalement -comme c'est souvent le cas !- on a gardé très très peu de choses de mes propos ! Ce n'est pas grave car Jacques Pessis sera l'historien attitré de l'émission. Et contrairement à lui qui me prend pour un con, moi je ne le déteste pas! Il est vrai que les provinciaux ne sont pas capables de rivaliser avec les officiels du Tout-Paris souvent hautain et méchant. Tout ceci est sans importance ; je vous conseille de regarder surtout l'hommage consacré à Thierry Le Luron diffusé sur France 2 le 9 septembre.
Dans ma ville, une équipe vient de commencer les plans d'un court métrage intitulé "Le lièvre et la tortue" ou l'histoire d'un jeune homme qui protège sa femme des agissements d'un délinquant notoire. Les scènes ont été filmées dans la vieille ville sous la direction de Michaël Baudin avec le concours de jeunes comédiens. Le doyen se nomme René Davy ; il a déjà tourné des courts et moyens métrages en tant que réalisateur et acteur. "Mika" Baudin a seulement 21 ans et déjà une solide expérience de la caméra et des techniques modernes de tournage, notamment dans le domaine des images de synthèse. Il lui faut néanmoins beaucoup de courage pour mettre au point ses sujets et les voir se réaliser. A ma manière, je suis allé l'encourager en lui faisant un article dans la presse locale... Bonne chance à toi et à ton film !
On cite parfois Claude Vanony comme artisan du rire issu du terroir Vosgien. Un personnage qui reflète une époque révolue, celle de nos campagnes dans les années 30-50. Le "campagnard" tel qu'il est souvent caricaturé dans les médias avec son accent, ses habits et ses manières naïves. Dans la Drôme, un maire d'une petite commune, Bathernay, dans les collines, joue à ses heures perdues un personnage du terroir baptisé Edgar. Un ancien qui conte son temps passé avec la guerre, l'école, le mariage... Avec sa façon de raconter les choses, cela donne un moment sympathique, marrant voire même parfois émouvant. "Les souvenirs se font la malle" est le titre de son spectacle donné un peu partout dans le département. Le public, dans son ensemble, apprécie cet humour de la terre. A l'heure où les produits issus de l'agriculture biologique remportent un vif succès, le passé récent des agriculteurs fait encore les "choux gras" des humoristes spécialisés. Denis Deroux, premier magistrat Drômois et comédien parvient à capter l'attention de salles entières en extérieur ou dans les salles communales avec son show dédié à la ruralité quasiment disparue. Bravo.
Avec l'été, les vacanciers reviennent nombreux cette année découvrir ou redécouvrir leurs régions de France et de Navarre. Comme le Vercors situé tout près de ma bonne ville de Romans. Belle idée que de venir en ce moment le parcourir en voiture, à pied ou à ... cheval. Les paysages sont magnifiques et la faune sauvage reste l'une des plus protégées du pays. Sans oublier que cette terre a été meurtrie par les combats du maquis de la dernière guerre mondiale et le village de Vassieux a été notamment dévasté et détruit par les nazis. Un Mémorial trône à l'entrée de la commune martyre. Si vous n'avez pas encore établi votre circuit touristique pour les semaines à venir, faites donc un détour par le Vercors et ses montagnes. Vous ne serez pas déçus du dépaysement et apprécierez le bon air des hauteurs !
"Le journal de garnison d'un soldat allemand à Romans" et "Le retour du soldat allemand en 1956" sont mes deux premiers romans historiques publiés respectivement en 2009 et 2011 chez Activ Graphic. Pour la première fois, j'ai abordé le thème de l'occupation allemande vu du côté de l'occupant. Il fallait presque un certain culot d'après certaines personnes mais aux dires des lecteurs, rien n'est choquant dans ces deux livres édités dans ma région. A moi de les faire connaître auprès du grand public ! C'est la tâche la plus difficile que de diffuser l'information dans la population ! Parce qu'il est relativement compliqué d'imposer un livre sans le concours des grands médias ! D'autres auteurs en savent quelque chose ! Mais je pars sur un principe clair et ferme : ne désarmons jamais face à l'adversité. Il serait stupide de s'avouer vaincu avant d'avoir livré bataille ! En attendant, si vous voulez en savoir plus sur l'histoire de ce jeune allemand qui est resté en garnison dans ma ville entre 1943 et 1944, à travers ce journal intime romancé, je vous renvoie à la lecture d'un article paru sur mon blog au mois de mars dernier ! Bonne semaine !
Je ne vais pas attendre le 1er janvier pour vous dire de préserver la santé, le meilleur capital dont vous pouvez disposer tout au long de votre existence ! En effet, je sors d'une quinzaine de jours d'hospitalisation pour des problèmes de poids qui auraient pu être plus graves. Le régime me tombe dessus cette fois-ci sans concession aucune à l'âge de 43 ans ! Et je dois vous avouer que je n'ai pas envie de repasser par la batterie d'examens classiques auxquels nous avons droit dans les CHU et autres centres hospitaliers ! La santé et la liberté sont des valeurs sûres à savourer chaque jour qui passe. J'ai perdu presque treize kilos et je me dis que tout cela aurait pu se passer plus gravement. Je peux encore écrire et surtout marcher sans être essouflé. Evidemment, il faut renoncer parfois à des menus plaisirs bien souvent présents dans l'assiette ou à la... bouche. Allez, je ne vais pas vous conseiller de vivre comme des moines ! Profitez de la vie est aussi associéà des instants de gourmandise et de plaisir ! Passez un bel été plein de joie et de bonheur !
Avez-vous encore des films en format réduit à la maison ? Ce sont ces bobines super 8 mm, 8mm, 9,5mm ou dans d'autres formats de pellicule qui faisaient la joie du samedi soir lors des projections privées en famille ! Films de famille mais également d'édition avec les incontournables dessins animés, Laurel et Hardy ou Charlot bien souvent en version muette. J'avais une belle collection de films super 8 mm sonores ( près d'une centaine de titres) que j'ai revendue un beau jour pour faire comme tout le monde avec les K7 vidéo puis aujourd'hui le DVD. Mais quel charme c'était de projeter ces bobines sur grand écran devant une assistance curieuse ou conquise d'avance ! Je ne peux pas oublier ces charmantes soirées d'hiver au cours desquelles on se regardait un programme varié parfois sur un drap savamment installé ! Bref, dites-moi si vous avez connu la projection famiale grâce notamment à Film Office qui était l'une des maisons d'édition de référence dans le monde du format réduit. Bonne soirée.
Je suis bien triste ce soir. Franck Fernandel a tiré sa révérence après 75 ans d'une belle et longue existence. Il a grandi dans l'ombrede son papa mais rendons-lui justice : il laisse de belles chansons d'une époque révolue. Au théâtre, il a deux pièces à son actif et une dizaine de films de cinéma dont "L'âge ingrat" en co-vedette avec son père et Jean Gabin. Mais mon souvenir personnel est ma collaboration pour l'ouvrage sorti en 2001 : "Fernandel, mon père". Un beau souvenir que ce travail réalisé en commun pour un bouquin publié aux Editions Autres Temps. Dans la propriété familiale, Franck m'avait raconté de nombreuses anecdotes dont certaines inédites consacrées à son père. Un véritable régal... Le lancement officiel du livre s'était déroulé à Marseille puis à Carry-le-Rouet. Nous avions Yvan Audouard comme invité d'honneur ! Tout cela sentait bon la Provence et les bons mots ! Tous ces moments sont immortalisés dans mes albums-photos. Pas de regrets. Si, un seul, c'est de ne plus avoir plus eu de contact quelque temps plus tard, avec Franck et Vincent Fernandel, le petit-fils né en 1983. Ils avaient décidé de ne plus donner de nouvelles. La vie est ainsi faite... Mais cela n'est rien par rapport à la gratitude que je dois au fils de la vedette Marseillaise pour m'avoir donné -avec Gérard Blua éditeur- une belle et grande chance dans le monde de l'édition. Reposez en paix, Franck, vous l'avez bien mérité.
Je l'ai rencontré il y a quelques années dans la ville d'Hauterives où il est venu faire un tour musical et chantant devant un public averti et conquis. Né à Istanbul en 1923, il vient s'installer avec sa famille à Marseille en 1930. Il débute en 1946 dans l'orchestre de Léo Missir. Musicien de jazz hors-pair, Zanini est connu pour son tube de l'année 1970 : "Tu veux ou tu veux pas", adaptation française d'un succès brésilien. Petite moustache, bob et lunettes, le voilà parti à conquérir les salles plus grandes que ses habituels clubs de jazz parisiens. Marcel Zanini habite aujourd'hui dans la capitale et joue parfois avec son fils, l'écrivain Marc-Edouard Nabé. C'est un très grand prodige de la scène dont on risque de reconnaître l'immense talent après son départ...
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