14 juin 2010
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Le 16 juillet, la deuxième étape- Bourg-de-Péage-Mende- du Tour de France devrait attirer plus de 30.000 spectateurs en plus des 11.000 habitants de notre cité péageoise. Le Tour qui passe par ici, c'est vrai que l'évènement est historique. Mais il faut dire que tout le monde s'en est donné la peine du côté des institutions politiques locales. N'oublions pas tout de même que le président du Département en place depuis 2004, est originaire de Bourg-de-Péage. M. Didier Guillaume est par ailleurs sénateur de la Drôme. Bref, c'est un travail collectif qui va rayonner sur tout le secteur ce jour-là. Je ne suis pas trop adepte du vélo mais je reconnais la passion de ces gens qui sont impliqués en tant que supporters ou en lice sur la route. Bourg-de-Péage communique beaucoup sur cette date et un grand nombre de manifestations galvanisent les associations et les commerçants locaux. On va pas s'en plaindre par les temps qui courent ! Alors, si vous êtes des adeptes de la "pédale" dans le bon sens du terme, rendez-vous à Bourg-de-Péage le 16 juillet pour le départ de l'étape.La télévision avec France 2 est venue récemment filmer notre belle région.
Published by Pascal Djemaa
7 juin 2010
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Il était particulièrement imposant sur son tabouret en "équilibre" devant son piano : Jean Constantin (1923-1997) fut un authentique artiste autodicdate qui imposa son genre en près de cinquante ans de carrière. On lui doit un répertoire poétique et souvent drôle comme "Le pacha" en 1956. Il est également l'auteur de "Mon manège à moi" chantée par Edith Piaf. Débordant d'énergie, auteur prolifique, il a signé de belles musiques de films dont celle des "Quatre cents coups" de Truffaut. Mais l'oubli gagne toujours du terrain et je me fais un devoir en même temps qu'une joie de vous offrir cette chanson entraînante !
Published by Pascal Djemaa
5 juin 2010
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Parmi toutes les rencontres journalistiques ( près de 600 personnalités de premier plan en dix ans) je dois avouer que Ivan Rebroff ( 1931-2008) m'a laissé un souvenir impérissable. Je l'ai vu se produire quelque temps avant sa mort, dans deux églises, à Tournon et Valence. Un artiste imposant avec un mètre quatre-vingt seize et près de 120 kilos. Talentueux, la plus belle voix basse germano-slave que je connaisse, Yvan pouvait offrir aussi de la gentillesse à son public. On se souvient du "Violon sur le toit" dans les années 70 qui l'avait rendu célèbre en France. Mais ce sont surtout les airs russes de folklore qui ont constitué son fond de commerce. Je l'avais interviewé à la fin de ses prestations et je me rappelle de cet appétit de vivre de ce bonhomme ! Il tenait à signer des autographes à ses admirateurs en prenant le temps, ce qui devient plutôt rare de nos jours. J'espère que l'on n'oubliera pas ce grand interprète à la voix d'or.
Published by Pascal Djemaa
24 mai 2010
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Mon livre consacré à Jean Gabin sera richement illustré par une vingtaine de dessins originaux de mon ami Gilles Rimbert, artiste de talent. A 73 ans, cet ancien régisseur de salle, "croque" sur du papier Canson les portraits et images classiques du cinéma. Il a par ailleurs exposé plusieurs fois dans de nombreux endroits avec succès. Je vous laisse admirer le travail ! Dites-moi ce que vous en pensez ! Merci.
Published by Pascal Djemaa
17 mai 2010
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Lecture du "Journal du soldat allemand à Romans octobre 43-avril 44 par le comédien Jean-Pierre Alliot.
Published by Pascal Djemaa
19 avril 2010
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Il est connu pour son personnage de Rauffenstein dans "La grande illusion", un officier aristocratique qui ne sympathise qu'avec les gens de son rang. Mais Eric von Stroheim a fait ses premières armes dans le cinéma muet, d'abord comme assistant, ensuite comme réalisateur dans les années 20. Il a tourné des chefs-d'oeuvres qui ont coûté bien cher aux USA mais qui sont restés comme "Les rapaces" ou "Les chevaux de bois".Traqué et enquiquiné dans ses projets déments et coûteux, von Stroheim s'exile en France où il va tourner seize films de 1936 à1940. Juif, sur la liste noire des nazis, il part de nouveau aux Etats-Unis et revient en 1946 pour tourner des films alimentaires dont "La foire aux chimères" de Pierre Chenal. En 1950, c'est le ticket gagnant en Amérique Gloria Swanson- William Holden- Billy Wilder qui associe von Stro à "Sunset Boulevard". Finalement, entouré des soins de sa compagne Denise Vernac, le géant du cinéma s'éteint à Maurepas en mai 1957 à l'âge de 72 ans. Eric von Stroheim aura marqué des générations de cinéphiles avec un style inégalé et un genre qui n'appartenait qu'à lui.
Published by Pascal Djemaa
13 avril 2010
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Il semble un peu oublié de nos jours mais Charles Dullin fut un très grand artiste de théâtre né en Savoie en 1885 et décédé en 1949, la même année que Jacques Copeau, l'un de ses pairs de la scène théâtrale. Pourtant, il suffit de lire une biographie de Dullin pour s'apercevoir que cet homme a galéré à ses débuts se battant bec et ongles pour sa compagnie théâtrale l'Atelier dans laquelle il coucha bien des fois avec ses acteurs pas très fortunés. Dullin a marqué son époque avec son école et une marque de fabrique devenue une référence dans le monde du spectacle. Au cinéma, il a tourné peu mais de qualité; il faut l'avoir vu dans "Les misérables" de Raymond Bernard dans la peau du gredin Thénardier. Il est l'usurier dans "Volpone" et le pervers génial du "Quai des Orfèvres". Si vous ne connaissez pas Charles Dullin, je vous propose de le voir dans une de ses plus saisissantes compositions.
Published by Pascal Djemaa
6 avril 2010
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"Quai des brumes" sorti en 1938 demeure l'un des plus grands classiques du cinéma français d'avant-guerre. On y retrouve dans une ambiance sinistre un série de personnages tous plus ou moins désorientés. Gabin est prodigieux face à Morgan, Brasseur, Delmont et Simon. Je ne résiste pas à vous repasser la fameuse scène "T'as de beaux yeux, tu sais" tournée par Marcel Carné, un réalisateur de génie qui nous a quittés en 1996.
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27 mars 2010
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Je ne suis pas un spécialiste des révolutions techniques dans le domaine cinématographique mais les films en 3D en constituent une belle depuis quelque temps. Je viens de voir justement "Alice au pays des merveilles" , la nouvelle version de Tim Burton sorti ce mois-ci. J'étais au premier rang et j'ai vu ces images superbes en relief, mettant les objets et personnages en perspective pour notre plus grand plaisir. L'art numérique est à son sommet car maintenant avec le 3 D, plus besoin de pellicule en 35 mm! L'opérateur doit savoir se servir d'un ordinateur qui programme la projection. Bien entendu, vous avez besoin de lunettes indispensables pour vous permettre "la plongée" dans le sujet diffusé sur l'écran. Et il faut les rendre après la projection à la sortie de la salle ! Le 3D se généralise comme le parlant équipait le monde au début des années 30 ! Certes, on ne peut pas voir un film d'Agnès Jaoui en 3D mais les longs métrages à sensation et autres sujets d'animation gagnent énormément à passer par l'ordinateur. Le succès récent d'"Avatar" est là pour nous le rappeler.
Published by Pascal Djemaa
13 mars 2010
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Vraiment, je suis anéanti après avoir appris une nouvelle pareille. Tant pis si mon blog devient une liste noire des disparus du spectacle mais je ne peux pas ignorer la disparition de Jean Ferrat, ce "monstre sacré" de la chanson. Je viens d'apprendre sa mort à l'hôpital d'Aubenas où il était hospitalisé depuis quelques jours. Ferrat, c'est toute une époque avec des textes qui resteront à jamais pour les siècles à venir. "Potemkine", "Aimer à perdre la raison", "Que serais-je sans toi ?" ou "La montagne". Les titres se succèdent dans ma tête...Je n'oublierai jamais les rencontres journalistiques avec cet artiste discret et réservé. A chaque fois, je suis resté marqué par la simplicité de ce géant qui ne souhaitait pas remonter sur scène ces dernières années. Il avait ses idées de gauche qui ne sont pas les miennes mais je m'inclinais devant lui qui n'avait jamais oublié que des militants communistes l'avaient sauvé de la déportation. Ses passages télévisés étaient devenus rares sauf chez Michel Drucker qui parvenait à le convier devant les téléspectateurs pendant deux heures à la télévision. Ce soir, je vais l'écouter en écrivant sur l'ordinateur. C'est bien le moins que je puisse faire. Jean Ferrat né en décembre 1930 avait 79 ans.
Published by Pascal Djemaa