Je ne parle jamais de mes rêves mais celui de la nuit dernière m'a marqué... J'étais en voiture, passager aux côtés d'un conducteur célèbre : Joe Dassin ! Je n'étais visiblement pas dans mon rôle de journaliste mais nous avions l'air d'être des bons copains. Nous discutions en rigolant et Joe avait une cigarette à la main au volant ! Je lui ai fredonné "La vie se chante, la vie se pleure" et je lui ai demandé ce que donnait la version anglaise de cette chanson ( en réalité elle n'existe pas !). Il ma regardé en souriant et il m'a dit le titre  puis il s'est mis à chanter en anglais dans la bagnole ! Le rêve s'est poursuivi jusqu'à l'hôpital où Joe devait passer une ... radio de la poitrine ! Il était cool et il m'a dit "Je suis serein, je n'ai pas de problème de santé".  Le rêve s'est conclu d'une façon embrouillée et j'ai perdu mon chanteur dans un grand bâtiment !  Je ne sais pas si tout cela avait une signification particulière mais j'aimerais bien revoir Joe Dassin en voiture !

Je vous confirme que la rigolade est l'un des meilleurs moyens de préserver son moral en toute circonstance ! Plusieurs fois par jour, essayez de rire par le biais d'un gag ou même d'un souvenir drôle enfoui dans votre mémoire. Personnellement, je connaissais un peu les vertus du rire par certains reportages mais je ne voulais pas vraiment le croire jusqu'au jour ou j'ai commencé à tester ses effets bienfaisants sur ma personne ! Et depuis quelque temps, je dois avouer que cela me procure une sensation de bien-être fort appréciable. Voilà donc un bon conseil que je peux donner à mes amis lecteurs : riez tant que vous pouvez plusieurs fois par jour ! Ne regardez pas seulement des comédies sur le petit ou le grand écran ! Trouvez toujours la possibilité de plonger dans une crise de fou-rire dont les vertus ne sont plus à prouver sur votre organisme, de la tête aux pieds !

Une de mes jeunes amies a retrouvé une photo datant de 1997 ou 1998 sur laquelle elle se trouve sur les genoux du Père Noël, c'st à dire votre serviteur ! En effet, j'ai campé ce rôle de Papa Noël entre 1996 et 2000 dans les grandes surfaces de deux villes et ce fut un excellent souvenir ! Des journées entières sous "'uniforme" avec une barbe qui me tenait chaud au bout de quelques heures ! Bref, nous faisions des photos avec des enfants qui ne manquaient pas de venir nombreux me demander surtout des bonbons !  Près d'une quinzaine d'années ont passé et je rencontre maintenant des ados qui me disent  parfois "Salut, père Noël !" Cela m'amuse mais je m'aperçois avec le recul que j'ai fait plein de métiers y compris celui-là pendant les mois de décembre ! Ah souvenirs, souvenirs...

Comme la tradition l'exige, je viens vous souhaiter avec bonheur de bonnes fêtes de fin d'année en famille et avec vos amis. Que ces moments soient placés sous le signe de la joie et de la fraternité dans le sens le plus noble du terme ! Noël doit constituer encore l'instant privilégié au cours duquel les familles se retrouvent, petits et grands, malgré les différences et les sensibilités des uns et des autres. On peut plus ou moins s'apprécier mais c'est l'occasion de faire taire pendant quelques heures les jugements que l'on porte sur les uns et les autres. A l'heure où la crise matérielle mais également morale frappe de nombreuses personnes, essayons de ne pas sombrer dans le pessimisme ambiant. Nous allons avoir toute l'année 2012 pour entendre et voir encore des choses abominables ! Alors, amusez-vous pour la fin de l'année !

Il ne laisse personne indifférent mais il a un coeur énorme : Guy Bedos, 77 ans, devient un "vieux sage" sur scène qui a perdu de son mordant agressif qui le caractérisait dans les années 80. Hier soir, il était au Théâtre du Rhône de Bourg-lès-Valence pour jouer une petite partie de ses meilleurs sketches.  Quand je l'avais vu pour la première fois en 1990, j'avais été choqué par tant de grossièreté et de vulgarité vis à vis de ses adversaires politiques. Car Bedos était surtout un militant politique avant tout en ce temps-là. Un bonhomme qui arrivait devant son public en criant sur les uns et les autres... Je l'appelais "Bedos-la haine". Hier soir, tout a bien changé. Dans sa loge, il m'a reçu une petite heure en compagnie du sénateur-maire de la ville, Bernard Piras. J'ai découvert  durant un moment un homme plutôt apaisé, plus soucieux de faire passer un message humaniste qu'autre chose. Nous avons discuté longuement de tout et de rien. A un moment, il m'a pris la main pour faire une photo. Un geste qui me fait dire que Bedos, c'est aussi de la tendresse derrière des textes encore durs mais qui ont perdu d'une certaine facilité dans l'attaque gratuite et vulgaire. Merci, Guy, j'ai été agréablement surpris.