A travers mon blog je souhaite vous faire partager mes passions: l'écriture et le cinéma...
Le 18 décembre 2001, la chanson mondiale perdait l'un de ses plus grands interprètes en la personne de Gilbert Bécaud, né François Silly à Toulon en 1927. Plus de 400 chansons dont de nombreuses inédites, 33 passages à l'Olympia où son surnom de "Monsieur 100.000 volts" "était largement mérité, des tubes internationaux qu'on chante encore. Le grand Panthéon de la chanson perdait aussi en 2001 le non moins immense Charles Trenet. Sale époque évolutive qui nous prive de nos monstres sacrés. Gilbert Bécaud représente pour moi non seulement une partie du patrimoine culturel mais il a été également un exemple dans le travail, un forcené de la scène qui tapait des pieds à la fin d'une chanson en regardant le public ou tout simplement en lançant son cri de guerre entre deux titres au piano. Tiens, oui, à ce propos, combien en a-t-il cassés? Il disait :"Je casse seulement les mauvais pianos!". Six ans après sa disparition, il suffit d'un passage télévisé pour réaliser très vite que son absence nous manque. Je ne me lasse pas de réentendre les classiques de Bécaud mais je découvre aussi la richesse d'un répertoire. "Et le spectacle continue", "Mustapha Dupont" ou l'hommage aux indiens, "mes frères" sont des chansons prenantes et toujours d'actualité. Gilbert Bécaud de ma jeunesse qui enflammait le poste lors de ses "Numéros Un" proposés par les Carpentier ou chez notre ami Drucker pour "Champs-Elysées". Rien que des bons moments. Il offrait un véritable one-man-show complet, capable de jouer trois cent fois dans l'année. Bécaud, planté au piano, une cigarette dans le cendrier, la main gauche sur l'oreille,dynamique, rigolard et charmeur. Voilà la plus belle image que je garde de cet artiste à la cravate à pois.