A travers mon blog je souhaite vous faire partager mes passions: l'écriture et le cinéma...
En 1987, un jeune imitateur de province triomphait lors d'un "Coup de pouce" organisé par Patrick Sébastien au Casino de Paris. Ce prince de l'imitation remportait le premier prix et n'allait pas tarder à enchaîner les apparitions sur les plateaux de télévision. Bertrand Rousseau s'était imposé avec une gueule, une présence et un talent jamais teinté de méchanceté. Je le découvrais au milieu des années 90 et je tombais sous le charme de cet artiste très sensible et cultivé. Pendant plus d'une quinzaine d'années, je ne cessais de me rabâcher que mon seul plaisir serait de le rencontrer au hasard d'un gala dans ma région d'où je ne bougeais pas ou alors lors d'une circonstance exceptionnelle. La rédaction de "Mémoire de Thierry Le Luron" me donnait l'occasion de contacter beaucoup de personnalités dont Bertrand Rousseau, grâce à mon copain, Dominique Dalbret. En octobre 2006, après quelques conversations téléphoniques, je rencontrais Bertrand Rousseau dans son domicile du quatrième arrondissement , en plein centre-ville, à deux pas de l'Hôtel de Ville où nous sommes allés voir l'expo consacrée à Doisneau. Très vite, le courant est passé et nous avons appris à nous connaître au fil des voyages que je faisais régulièrement à Paris en fin d'année. Un soir, nous rendions chez Jacques Collard, co-auteur de mon livre sur Thierry et dont les bons mots me manquent souvent. Un autre soir, Bertrand m'emmenait dans un Paris by night tel qu'un provincial comme moi se l'imaginait. Comment définir Bertrand? Je ne suis pas parvenu à lui trouver un défaut...Tout ce qui le caractérise revient à dire que c'est un artiste complet dont le manque d'activités dont il souffre est injuste. Je ne connais pas toute son existence mais ce que je sais c'est qu'il a du talent et qu'il serait bien capable de reprendre la scène à l'instar de nombre de ses camarades qu'ils ne l'ont pas quittée. Aujourd'hui, je suis content de voir Bertrand de temps en temps à Paris car, grâce à lui, j'ai progressé d'un énorme bond dans mon existence. J'espère surtout que la voie des planches s'ouvrira de nouveau à lui malgré les fautes et les erreurs commmises dans une existence. On peut tourner la page, non? Alors, il faut redonner une chance à mon ami Bertrand qui la mérite bien.