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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 16:25

undefinedPlus le temps passe, plus je suis malade. Oui, je suis malade de voir partir les grands noms du spectacle, un par un, victime de ce temps qui nous tue tous. Henri Salvador...de tous les temps, de toutes les époques et de toutes les générations. Un exemple de vie qui n'aura pas connu la maladie et personnellement, je m'y attendais...Quel talent mais aussi quel appétit de vivre et de rire!! Je me souviens de notre unique rencontre à Montélimar pendant l'été 2004. Ce Grand Seigneur de la chanson était venu chanter devant des milliers de fans. Même en tant que journaliste, je n'ai pas pu l'approcher facilement. C'est grâce à sa femme que tout s'est bien passé. Une rencontre brève, une interview rapide avec quelques photos mais quel charmeur! Sacha Distel venait de nous quitter et Henri m'a en parlé comme de son fils avant d'évoquer les imitations faites de lui. "Mon copain s'appelle Laurent Gerra" m'a-t-il lancé dans un grand rire! Nous avons échangé quelques mots puis il est parti sur scène délirer et chanter avec son public. Je retiendrai de Monsieur Henri Salvador non seulement le talent et la classe à l'état pur mais aussi la joie de vivre et l'exemple qu'il a été pour un grand nombre d'artistes et d'anonymes. Je regrette de ne pas l'avoir revu sur une scène ou dans une loge, même improvisée à l'extérieur comme c'était le cas à Montélimar. Merci Henri pour toutes ces années de bonheur et de tendresse. Aujourd'hui, vous devez être en bonne compagnie avec Boris Vian, Charles Trenet, Guy Lux et l'ami Joe Dassin. A bientôt!

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commentaires

Z
Et Johnny Hallyday n'oubliera jamais la soirée d'ouverture de son premier spectacle parisien en 1960 à l'Alhambra, en lever de rideau de Raymond Devos. Il avait 17 ans. Ses supporters faisaient la claque au deuxième balcon. Le reste de la salle, mitigé, se taisait. Au premier rang, Henri Salvador était déchaîné : « Dégage, t'es nul, rentre chez toi, mauvais, t'es mauvais, fous le camp ! » Quand il reconnut qui l'agressait, le jeune homme quitta la scène les larmes aux yeux et ne lui pardonna jamais. Henri Salvador était cet homme complexe, séducteur suave, violent et odieux. Dr Henri et Mr Hargne. <br /> <br /> Officiellement sans enfant, il était le père biologique de Jean-Marie Périer, né en 1940. Il n'accepta de le rencontrer que très tard, en 1982, à Los Angeles. Où il l'emmena voir un film porno (!) avant de le rayer à nouveau définitivement de sa vie. Cet homme qui enchaîna artistiquement le sublime et l'affligeant, l'élégance et la vulgarité connut le plus grand succès de sa carrière en 2000-après une longue traversée du désert-grâce à « Chambre avec vue », album composé par Keren Ann et Benjamin Biolay : 1 million et demi d'exemplaires vendus. L'évocation de cette expérience ne provoque chez Keren Ann qu'un silence poli. « C'est quelqu'un qui m'a apporté énormément, finit-elle par lâcher, je lui suis reconnaissante. » Benjamin, moins consensuel, dit à qui veut bien l'entendre qu'Henri Salvador était « un connard, pas franc, pas généreux ».
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P
Merci pour Henri....ces messages font plaisir à voir. Pas.
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M
C'était un grand artiste et un formidable guitariste.<br /> Quel bout-en-train, et ce rire!!!! !<br /> Bises<br /> Monika
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L
sa vie fut longue, mais il a su si bien la remplir, de rires ...
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E
Il n'a pas souffert, c'est déjà cela, il s'est couché confiant, il n'avait aucune maladie, il chantait encore très bien. Mais il nous manque déjà... Bonne semaine.
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