Vraiment, je suis anéanti après avoir appris une nouvelle pareille. Tant pis si mon blog devient une liste noire des disparus du spectacle mais je ne peux pas ignorer la disparition de Jean Ferrat, ce "monstre sacré" de la chanson. Je viens d'apprendre sa mort à l'hôpital d'Aubenas où il était hospitalisé depuis quelques jours. Ferrat, c'est toute une époque avec des textes qui resteront à jamais pour les siècles à venir. "Potemkine", "Aimer à perdre la raison", "Que serais-je sans toi ?" ou "La montagne". Les titres se succèdent dans ma tête...Je n'oublierai jamais les rencontres journalistiques avec cet artiste discret et réservé. A chaque fois, je suis resté marqué par la simplicité de ce géant qui ne souhaitait pas remonter sur scène ces dernières années. Il avait ses idées de gauche qui ne sont pas les miennes mais je m'inclinais devant lui qui n'avait jamais oublié que des militants communistes l'avaient sauvé de la déportation. Ses passages télévisés étaient devenus rares sauf chez Michel Drucker qui parvenait à le convier devant les téléspectateurs pendant deux heures à la télévision. Ce soir, je vais l'écouter en écrivant sur l'ordinateur. C'est bien le moins que je puisse faire. Jean Ferrat né en décembre 1930 avait 79 ans.