A travers mon blog je souhaite vous faire partager mes passions: l'écriture et le cinéma...
Le salon des Roman(s) à Romans s'est bien passé ce week-end dans ma bonne ville du même nom. Pour cette huitième édition, les organisateurs ont invité une pléiade d'auteurs originaires des pays d'Afrique Noire. Rencontres, dédicaces, débats autour de la société multiculturelle ou de la littérature africaine, le public n'a pas manqué ce rendez-vous devenu une institution dans la Cité de Jacquemart. Parmi les invités, citons Chantal Umuraza, le conteur congolais Gabriel Kinsa, le vétéran Olympe Bhely-Quenu, Fatou Diome, Gaston Kelma... Dans la salle Michels, les débats sont allés bon train en compagnie de la plupart des auteurs et de Richard Bohringer. Ce dernier a pris la "nationalité sénégalaise il y a quelques années pour dire merci à l'Afrique pour le supplément d'âme qu'elle m'a donnée"... Bohringer aime les mots comme ceux de son dernier livre "Bouts Lambeaux" ou le parcours d'un homme hyper-sensible. C'est d'ailleurs un problème cette hyper-sensibilité chez cet artiste qui n'a pas hésité samedi à envoyer "paître" les journalistes ou les amateurs de photos. Richard me fait penser parfois à un membre de ma famille qu'on surnomme "Jeannot". Pas tout à fait le même physique mais souvent la même colère, les coups de blues, la voix qui porte...On ne sait pas s'il faut leur parler en arrivant ou se faire tout petit. Richard Bohringer, je l'ai rencontré quatre ou cinq fois déjà et je me souviens d'un salon du livre près de Nice où nous avions vraiment sympathisé au point qu'il m'avait laissé son numéro de téléphone personnel et rappelé lui-même deux jours après. Il m'avait évoqué brièvement la possibilité de faire une biographie tous les deux et patatras! Plus rien quelque temps plus tard. J'avais rappelé mais très vite, au bout de quelques semaines, Richard me demandait qui j'étais...Lors de ce salon du livre à Romans, ce week-end, je lui ai remis un courrier dans lequel je reprenais tout depuis le départ afin qu'il se souvienne un peu de moi. J'attends son coup de fil...