A travers mon blog je souhaite vous faire partager mes passions: l'écriture et le cinéma...
Qui se souvient aujourd'hui que nous étions les rois du marché cinématographique avant la Grande Guerre? En effet, grâce à une prolifique école de cinéastes, nos films faisaient le tour du monde avec succès. Les USA nous ont "envahi" lors de ces terribles années de guerre. En ce qui concerne le cinéma comique, nous avions également une école qui a produit des quantités de bobines en général des courts métrages de 5, 10 ou 20 minutes. J'ai déjà évoqué le grand Max Linder qui m'a inspiré un ouvrage. A côté de ce maître, d'autres humoristes différents se dandinaient devant la caméra sautillante et accèlérée! André Deed s'était acquis une réelle popularité avec le personnage de Boireau, un pantin au faciès enfariné, ahuri et grimaçant, dans des petits films réalisés par Albert Capellani. Un autre burlesque faisait les belles soirées de nos arrière-grands-parents: Charles Prince dit Rigadin. Le seul rival sérieux de Linder dont la renommée fut également importante. Chez Gaumont, une pléiade de comiques ont marqué leur époque tels les "Pouics" de Jean Durand, grand réalisateur de films rigolos. Onésime ou Ernest Bourbon (notre photo) fut également un bon élément dont les trouvailles simples mais très drôles faisaient rire les salles dans les villes et villages de province. Calino, Zigoto, Bout-de-Zan...Autant de personnages loufoques dont il ne reste que des pellicules conservées -quand elles le sont!- dans les bunkers de la cinémathèque française ou dans les collections privées. J'ai survolé l'école comique française d'avant 1914 mais je reviendrai sur le sujet plus tard car il y a encore beaucoup à dire!
Affiche du film "Onésime et l'éléphant détective " (Gaumont, 1912)