A travers mon blog je souhaite vous faire partager mes passions: l'écriture et le cinéma...
Il y a quelques années, on parlait beaucoup selon moi de la place des noirs dans le cinéma américain. Sydney Poitier et plus récemment Spike Lee ont laissé déjà une empreinte dans l'histoire du Septième art en incarnant des figures représentatives d'un nouveau cinéma. On pourrait également citer toute une pléiade d'artistes de couleur de renom issus des USA. Beaucoup tiennent la vedette de nombreux films. En France, c'est différent parce que le phénomène est plus récent. On se souvient autrefois d'un Habib Benglia qui incarnait le black dans la France coloniale. Plus près de nous, Ibrahim Seck a joué des figures sympathiques mais toujours symboliques du noir tel que la plupart des metteurs en scène des années 60-70 pouvaient les montrer tel le domestique dans une grande maison ou l'ouvrier chez Renault. Désormais, depuis les années 90, des acteurs blacks se sont imposés comme Mouss Diouf dont la figure demeure dans les mémoires. Certes, ce n'est pas l'explosion mais la diversité apparaît dans les films ou téléfilms même s'il parait encore difficile de faire par exemple d'un noir un héros unique de série télévisée. De plus, il paraît encore plus difficile de faire sortir les acteurs ou actrices de couleur hors des clichés habituels: esclaves, inspecteurs adjoints de police, immigrés victimes de la société...C'est sans nul doute ce qui sera le plus dur à réaliser dans notre société occidentale car aux Etats-Unis, il y a bien longtemps que les blacks ne sont plus cantonnés à des rôles de cireurs de chaussures ou d'ouvriers agricoles.
Photo: Sidney Poitier, Harry Belafonte et Charlton Heston pour les droits civiques en 1963.